| Là, le corps gourd, l’âme grise
Et le cœur crêpé de noir
Un bras de branche se grise
Comme au tableau de Renoir
De givre, de froid qui brise,…
Et se fige au vent qu’il prise. Solitaire et las, dolent,
Un bourgeon s’embourgeoise,
Son vert habit insolent
Espère que le pavoise
Un printemps qui se fait lent
À venir dans ce deuil blanc. Mais la gelée est morsure
Ou brûlure pour le geai
Et, pour le bouton, mort sûre.
Jamais vent doux et léger
Ne bercera, chose sûre,
Ses parfums sans censure… © Christian Satgé – juin 2017 |
Beaucoup de douceur dans votre hiver
Doux comme du coton..
Anne
C’est beau. Bravo Christian.
remarquable cher Christian
c’est tr§s poétique
Une plume sincère qui s’exprime avec tant d’émotions, bravo Christian.
Agréable journée
Amitiés
Fattoum.
Quelle musique, vos mots se répondent avec tant de poésie. Merci Christian de ces vers enchanteurs.