Mer givrée, mer figée, mer blanchie de silence
Surs les champs endormis, la neige a déposé
Une page où les vents gravent leur violence.
Ils sont écheveaux et chevaux désenclosés
Courant sur l’écume d’un temps tout d’indolence,
À fleur de veille, au cœur de nuits décomposées.
Pas de mots menteurs pour contrer ces insolences,
Point de maux mentors non plus pour s’y scléroser,
Juste le vertige du rêve à proposer,
L’oubli de soi, comme étouffé, la somnolence,…
L’aube en robe blême, enfin, vient s’imposer
Et toute auréolée d’une aurore rosée
Brisant les os d’une nuit toute à la semblance
D’un jour en oripeaux laiteux qui nous relance…
© Christian Satgé – mai 2017
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L’hiver, avec le gel de toute nature… ou bien à l’intérieur,
est difficile à effacer… Heureusement, il y a les rêves…
Merci Christian
Chantal
“La mort elle même accompagna ses tristes gels “…brûlant désir qu’est le mien de le voir partir.
Une accolade chaleureuse qu je te dédie pour faire fondre les engourdis.