Fièvres inachevées :
Plonger mon regard dans tes yeux ,
Te caresser peau à peau, ,mains dans tes cheveux ,
Mordre le creux de ton épaule ,
Te laisser ,là ,tel un goujat indocile ,
Puis de mes lèvres assoiffées ,
Boire les tiennes ,douces mais enfièvrées .
Doucement me soumettre mais ,
Te renverser ,te soûler de lascivité ,
T‘abandonner ,là ,exsangue ,
Te réveiller sous le tango de ma langue ;
Partir ,sans cesse, sans un bruit ,
Pour mieux revenir ,avide ,dans ton lit .
Les connards ne changent jamais ,
J‘en suis un je le sais ;
Egoïstes ,de fierté gonflés ,
Par l’Amour -disent-ils- toujours guidés ;
Mais ,ils ne sont jamais que dépassés ,
Âmes déboussolées,
Que le Ciel a délaissées ,
Se vouant eux-même ,Aimée ,
A être des damnés .
L‘Amour est comme les vagues ,comme la vie :
Fuyant ,changeant, insoumis .
Soit la princesse de mon île dans l’océan ,
Que le sable dore ton séant ,
Toi et moi, brûlants de mille feux interdits ,
Nos deux coeurs à vifs, ma chérie …
DUBRAS Pierrick (19/07/1981) ,
A Le Port – Île de la Réunion ,
Le 16 janvier 2010 .
Quel goujat…. Sourire.. On y reviendrai bien..
Anne