Feuilles d’or
D’un automne de l’heure
Elles pleurent,
Leur déracinement est amer,
De leur mère chère on s’éloigne,
Ah ! Le temps signe le changement brutal et cruel.
Feuilles d’or
Leurs sourcils sont imbibés
Par les pleurs brûlants,
Sur leurs fibres
Se lit la sécheresse,
Qui est en agonie souffrante.
Les feuilles d’or
Sont jaunes et attachantes,
Sont sensationnelles et ravissantes,
Sont belles, telle une perle rare
Leur lumière est magique et réconfortante,
Une lueur rafraîchissante naquit de la peau démolie.
Les feuilles d’or
Leurs mamans les attendent
Sur la falaise de l’amour
La corde ombilicale
Retrousse l’insurrection rebelle,
Des âmes adorées et chères aux cœurs vibrent.
La solitude des branches
Observe un lendemain chaleureux,
Dont le cœur est merveilleux,
La vie refuse de faire deux pas en arrière
Afin qu’on rattrape le temps perdu et timide,
De nos sentiments refoulés et vaniteux tombe le pleur maussade.
© Fattoum Abidi
25.11.2017.
Ce poème est dédié à la maman malade d’un ami qui se reconnaîtra.
Merci d’avoir lu et aimé.