Sur un frêle esquif, en solitaire, je suis parti, pour rejoindre d’autre cieux, voir d’autres continents. Parti en été, par un temps radieux, le soleil, maître du ciel, faisait miroiter les eaux profondes. Calme et semblable à un lac, les 3 premières journées furent de rêve, et mon embarcation, glissait sur l’eau. Soudain au quatrième jour, le temps changea, des nuages s’amoncelèrent, le vent commença à souffler avec rage. La mer, de paisible et complaisante, se mit à se démonter, montrer son ire, devenir menaçante. Elle fit surgir des vagues écumantes, qui firent de mon voilier, un jouet pris au piège, par les forces de la nature. Le drame arriva, il chavira et je tombai dans les flots, en plein milieu de l’océan, croyant ma dernière heure arrivée. | Soudain, une lame, plus puissante que les autres, déferla vers moi, s’élevant au fur et à mesure de son approche. C’était la fin, quand soudain, alors que je fus sur le point, de sombrer, elle arrêta sa course, juste devant moi. Écumante et vive, arrêtée comme par magie, elle formait comme une barrière, d’eau écumante. Je vis alors surgir une forme étrange, liquide et blanchâtre, qui prit forme d’une femme, au regard humide. Elle m’enlaça, tout en m’agrippant, pour m’extirper des eaux furibondes, redressa mon voilier, sauva ma vie. Dans un dernier sursaut, la lame écumante prit de la hauteur, avant de retomber avec fracas, emportant la femme d’écume. Histoire incroyable, qui m’est arrivée, et qui fait en sorte, que je suis encore là, pour vous la conter. |
bravo à vous pour ce magnifique écrit que j’ai bien aimé. Belle et agréable journée. IRIS
Vous êtes vivant Eric? Moi qui suis une sirène, vous ne le seriez pas… Fait pour moi cette écrit, magnifique, il ne manquait juste Poséidon.
J’adore