Féline – Eric de La Brume

Illustration : Nath La Muse
Texte Eric de La Brume
Le 6 juin 2018

Souvenirs d’une rencontre éphémère,
féline, tu possèdes le feu ardent.
Sans morale et sans contraintes,
tu séduis, fais perdre la raison.

Malgré le temps qui passe,
quand tu fourbis tes armes,
nous offres ton sourire enjôleur,
aucun homme ne peut te résister..

Le feu ardent, tu le possèdes,
et là où tu passes,
le désir tu allumes,
croiser ton regard désarme.

Étendue sur la couche,
laissant apparaître une partie de tes attraits
ton regard doux et pénétrant de féline
fait fondre les cœurs les plus durs.

Quand tu t’offres à nous,
palpitante et vibrante,
la raison chavire
et nos sens s’enflamment.

Sans morale et sans contraintes,
quand tu jettes ton dévolu sur celui du moment,
à qui pour un instant, tu désires
t’offrir, tu en fais alors ton captif.

Séductrice avant tout ;  une fois la proie sous ta coupe,
lentement, par la suite, tu te fais plus distante
et caches, ce que,  sans gêne pendant des mois tu dévoilais,
laissant l’animal blessé et déstabilisé.

Souvent le temps et la distance
que tu as sciemment choisi d’établir
afin de préserver ta liberté
produit l’effet contraire sur le cœur emprisonné.

Le feu ardent, tu le possèdes,
un corps d’une beauté sculpturale
dont tu as l’art inné de présenter ses attraits,
et de placer même les plus durs entre tes griffes.

Le temps et la distance t’en détachent,
tandis que l’autre se sent de plus en plus enchaîné,
oubliant parfois femme et enfants
obnubilé par un amour impossible.

Le prétexte est alors là pour t’en éloigner,
ton regard devient plus froid et plus distant,
ton étreinte se desserre
laissant l’autre désemparé, irascible.

Tu possèdes le feu ardent,
connais l’homme, ses tares et ses faiblesses,
sais jouer avec pour ne jamais perdre ta liberté
et protéger tes arrières.

 

Tu es comme un feu ardent,
lors de tes premières rencontres,
sais faire fondre les cœurs comme personne
et nous placer entre tes griffes,
enchaînés.

Tu recherches l’amour, cherches à le provoquer,
et pourtant tu le fuis comme la peste
car celui-ci ne donne pas que du plaisir
mais force à supporter et faire des concessions à l’autre.

L’attachement te fait peur,
te lasse et t’excède,
bien que tu le provoques au départ,
par ton attitude de féline doucereuse.

Tu es une séductrice, une féline
toujours à la recherche de nouvelles conquêtes,
ne supportant pas la routine,
toujours en quête de nouveautés et de changements.

Parfois, quand certains dires te déplaisaient,
tu savais être perfide et perverse
interdire ce que tu te permets de faire,
culpabiliser pour te sentir innocente.

Féline, quand tu ronronnes
et te colles à notre peau ,
La raison nous échappe
et nos sens s’éveillent.

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Eric de La Brume

Eric de La Brume (331)

Bonjour et bienvenue dans mon monde! Ce que vous aller trouver ici, je ne sais pas exactement comment on peut le qualifier. Je pense que ce sont des textes qui expriment un ressenti et qu'on peut qualifier de textes poétiques et c'est pourquoi j'ai choisi cette rubrique. Ce sont des mots et des phrases jetés au hasard, de manière éparse et automatique que je cherche par après à agencer,et à leur donner un sens et une couleur. La poésie, pour moi, c'est l'expression de l'âme, un peu comme si on se noyait dans son propre regard et c'est ce regard que je tiens à vous partager..

Si vous désirez voir l’entièreté de mes textes, vous pouvez toujours vous rendre sur mon site officiel

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2 Commentaires
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Invité
6 juin 2018 14 h 48 min

Bravo Eric pour ce superbe poème d’amour où le coeur s’exprime ouvertement et sincèrement.
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.

Christian Satgé
Membre
6 juin 2018 13 h 52 min

Une déclaration d’amour sans doute amplement méritée pour qui connaît les chats… et l’attachement qu’ils arrivent à nous soutirer. Merci pour ce partage.