Je me trouve dans une forêt sans arbres
Un désert sans désertion, un océan montagneux
Je regarde les branches absentes de ces choses sordides
Par les ruisseaux secs de mes yeux candides
Je me sauve dans ces marais de marbre
Cet hiver sans son revers, de moellons hargneux
La forêt marche en moi, car j’avance des pas d’un autre
Des pas infinis qu’on ne compte qu’en tours
Des pas du tout, au tout d’une nouvelle route
Départs alanguis de maisons d’obsidienne
Ces pas ont fini par me rendre à la mienne.
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De la belle et bonne ouvrage de poète. Bravo et merci pour ce partage, Ywan.