Au soir qui tombe, il y a des cœurs à l’ombre
Qui hélas battent très fort dans les nuits trop sombres
Pour n’avoir pas trouvé le plaisir et la joie
Si longtemps rêvés et qu’on trouverait parfois…
Là-bas sous des huttes, combien de gens qui luttent
La vie les mets au chute et beaucoup trop les bute
Ailleurs ce sont les soirs qu’on veille trop au noir
En raison du sort qui les expose aux déboires…
Faudrait-il perdre espoir? Ou laisser tout asseoir
Et se faire ronger d’ennui et tant ne plus croire
A cet amour de soi qui défie bien les lois
De Dame nature qui se sont fait le choix …
De venir nous abêtir pour ne plus agir
Changer un sort par un autre qu’il faut élire
Peut-être est-il d’un pas tout près de quelques cas
Il suffit de ne pas être trop délicat…
Pourquoi perdre tout espoir d’une certaine attente
La vie n’est pas à la vente et sois bien vaillante
Pour supporter sans plus attarder une part
Peut-être à la gare avant un simple départ…
La lumière que tu imagines au coin
D’un feu à la cheminée paraissant bien loin
Elle t’habite au fond sous un petit plafond
Mais là-bas, tu ne sais plus ce que les gens font…
L’amour c’est le silence des feuilles qui tombent
Sous le chant des pigeons et de bien de colombes
Ouvre tes mains pour accueillir un lendemain
Il n’est d’espoir rêvé qui tant peut être vain…
Si les larmes t’avaient servi depuis, ta vie
Leurs gouttes se seraient sur ton corps poursuivies
Sans arrêt pour ressusciter tous tes amours
Passés et présents de la vie pleine d’humours…
Essuie tes larmes, souris le monde est pourri
Reste la femme que l’expérience nourrit
Et pour peu que tu sois une dame de foi
Aie tout l’espoir que tu avais eu autrefois…
Fouzia El Mellah
Merci, chère amie, pour ce généreux partage et particulièrement pour cette conclusion qui est une sage recommandation !