Avr 17 2017

Fantaisie du Matin – Delloly

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17 avril 2017

Ô.. ce Temps épuisant nos sens
Je l’attrape chaque matin
En ce voile laissé de vos mains
Au jeté de lit, d’un parfum, je pense
A me réveiller du songe câlin.

L’évanescence d’une sueur
Se déguisant parfois de la folie
Songe à votre douceur jolie
S’offrant au lit d’une fraîcheur
Régénérant l’image dépolie.

Sensualité, Ô.. je Vous aime
Même un dimanche de l’ennui
Au froid, sous une fine pluie
Souriant en mes yeux de votre charme
Réfléchissant le Miroir de votre âme.

Oui, une Vie qui en dépend
Proposant l’Amour de l’ivresse
Aux beaux Amants déchus se recouvrant
D’un Temps traînant, en pécheresse
Telle Déesse de gent’ mouvement.

Ô.. ce Temps ravivant nos sens
Il s’échappe enfin du ravin
Frôlant ce voile laissé un doux matin
Glissant long de ce corps d’essence
Se réchauffant d’eau s’écoulant satin.

Voyez Muse, la Dame Lune
Ose se parer de belle toge
Vous délivrant de cette poésie
Revivant d’émois d’une douce femme
Aimant la Vie et fantaisie.

Oli ©Fantaisie du Matin
©(P)-17/04/17 à Muse S. (Quintil) *Mus136

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Delloly

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Composer une sonate de voyelles et de consonnes au fond d’une barque sans toucher rive,…. ! Parfois il me semble y arriver, d’autres non ! mais toujours, je tente de laisser un horizon où l’espérance se ressent ! Pourquoi écrire à maudire l’univers sans fenêtre ! Souvent l’on oublie que des lecteurs existent de l’autre côté du miroir pour vivre un peu autrement, voire rêver ….

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