Extraits n°3 – À l’ambre de Sélénie – Denis Trubert –

Les jolies choses ne me semblent pas moroses.

Lorsque j’y pense elles n’ont qu’une même source

Car ma plume est de ta main et elle est si douce.

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Rose immaculée des monts et vallées

Mieux vaut être la muse de mes proses,

Le soleil t’offre une ombre pour l’été

Mais mon verbe est un baiser en osmose.

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À chacun sa muse me dirait l’été

Au printemps jaloux, moi je l’ai trouvée ;

Elle a le regard de l’aigue-marine.

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Quand je t’attends à la date venue

Pour tisser la toile de nos amours

Tu m’apparais de tes pétales nus

Comme une fleur d’été au point du jour.

 

La silhouette de ton ombre tracée

Sur le blanc immaculé de lumière

Je te vois soudain, tu es enchainée

Dans le froid comme une rose en hiver.

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Eau de jade

Je m’y baigne

Comme une aubade

Qui me saigne,

 

Ce sillon est une veine,

Une eau claire dans toute sa langueur

D’où coule, espérance vaine,

Une eau fraîche de vie pour les rêveurs.

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Véronique Monsigny
Membre
1 décembre 2015 17 h 47 min

c’est beau !!!!!!