ÊTRE AVEC CES NOUVEAUX SOMMETS !
Au vertige du temps s’accorde la hauteur
Au vu du vide orchestré par les hommes liges
Nul maître vampire en son corps ne dirige
Ce haut vent qui souffle hors des hordes son ardeur
Cœurs hauts ! Sa haleur neuve vous pousse en acmé
Votre misère veuve de places n’enfante
Traces de descente pour ce que vous n’aimez
Vos « sommets » sont au monde qui se réinvente
Vos scènes sont notre école sans aparté
D’où l’écho de nos chaînes sort du vain spectacle
Qui de son arène vole la liberté
D’où se draine l’égal dans tous vos vrais cénacles
Et dans cet horizon où tiennent vos lueurs
Nous gagnons raison de vos nuits étincelantes
Oubliant le pli d’ennui de notre sueur
Nos peines au travail détruit sont dans vos sentes
Vos chemins sont au Pouvoir ce que le savoir
Est en vos mains : ses lendemains le désarçonnent
Lui : ses valeurs ne résidant que dans l’avoir –
Est aveugle à leur grand vide qui en vous dissone
Non ! Vous ne cherchez les places des « vainqueurs »
Qui vous réduiraient à servir tout leur empire
Vous ne voulez finir dans la pire rancœur !
Hors de leur demeure vous gardez vos désirs !
Et la construction d’une nouvelle prend cours
Hors de ces vains diktats de la renommée belle
Passions non hâtées gardant tout votre parcours :
En commun vous tracez des fondations réelles
A mon tour de vous remercier pour l’attention sensible et la générosité avec lesquelles vous vous penchez sur mes poèmes, avec lesquelles vous nous entraînez à lire ceux des autres ! Votre commentaire me fait vraiment plaisir ! Amitié ! Alain
Merci Alain pour ce beau poème !
Je suis en admiration à la lecture de vos écrits qui procurent de telles sensations, qui pourrait être insensible en parcourant vos mots et vos maux . . .