” Eternelle angoisse ”
Il y a de la nuit
Dans les jours qui dansent
Un pas dans la joie
Un autre dans la peur
Tout s’ébruite
Même ce que cache l’inconscient
Le temps tourne en boucle
Pourvu que soient effacées
Mes erreurs du passé
Je déambule vers l’infini
Un infini
Qui a fini par m’armer de finesse
Que la vie est brutale !
L’amitié s’érige en amour
D’où cette marge de cœurs
Brisés pour la plupart
En petits cailloux de haine
Je ferme mon corps
Et ouvre mon âme
A ce nouveau monde
Où nait la sagesse de l’esprit
Un ciel de terre
Eclabousse mon entrain de vie
Et mes rêves étoilés
S’éteignent sous le vent des larmes
Un paradis en fuite
La lune et le soleil s’entretuent
L’enfer n’est que digne demeure
D’un peuple assoiffé de vengeance
Un cimetière en pleurs
Les océans se taisent
Regardant tomber la pluie
De la méchanceté humaine
Tout n’est que pure vérité
Celée sous le joug de l’argent
Ce qui rend véridiques
Les mensonges de l’homme d’esprit
Allandy, l’érudit du temps