Quel orgueil ! J’avais imaginé une vie
Qui m’entraînerait de France au Sénégal,
Je la voyais combien active cette vie,
La maison augmenterait mon capital.
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Ces deux chambre d’hôtes ouvrant sur le jardin
Seraient parfois d’un rapport non négligeable,
Préservant le confort de chacun avec soin,
Prévoyant tout pour un séjour agréable.
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Aujourd’hui, la villa reste inachevée
Et ce qui deviendrait chez nous , point de détail,
Semble désormais impossible à gérer ,
Je ne peux pas avoir perdu la bataille !
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Mais serais-je la Perrette de la fable ?
Pourtant ma volonté m’empêche d’y croire,
Ces efforts ne peuvent engendrer du sable,
Réussir une transaction devient mon espoir.
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En ce pays, tout fonctionne au ralenti,
Rien ne bouge, le temps chaque jour s’étire,
Dans ce contexte mon impatience grandit
Et je creuse et je cherche à m’en sortir.
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Je contemple le jardin qui devient forêt,
Et tous les oiseaux en ont fait leur domaine,
Mon esprit vagabonde plus qu’il ne faudrait,
C’était un signe pour reprendre haleine !
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©Simone Gibert – 28/10/2018
Il n’est de bonne fable qu’ancrée dans une certaine réalité… J’espère que la vôtre x’achèvera sur un moderne “tout vient à point à qui sait attendre”. Un joli texte de circonstance sans doute mais un bel écrit tout de même.