Espère ! – Fanch

 

A l’heure, si sombre encore de la civilisation où nous sommes, le misérable s’appelle l’homme, il agonise sous tous les climats et il gémit dans toutes les langues (Victor Hugo)

 

Espère en d’autres jours que ceux des heures sombres

Quand la vie se revêt d’un voile funéraire

Et qu’une lie humaine se déversant dans l’ombre

Balaye de nos cœurs leurs rêves séculaires.

 

Espère en des saisons autres que misérables,

Qu’elles soient d’un printemps ou d’un glacial hiver,

Pourvu que les pays restent terres arables

Condamnant le passage entrouvert vers l’enfer.

 

Espère même si cela paraît lunaire

En la geste d’aimer que plus rien ne suppose

Mais qui n’existerait que loin de cimetières

Où les âmes elles-mêmes, dés lors, s’y décomposent.

 

Espère en des fratries enfin universelles

Qui ne soient plus la proie de ces nouveaux golems

D’un quart monde souffrant de ses haines rebelles

Qui s’accordent aux chants de cruels requiem.

 

Gémit, pleure et hurle si tu veux, mais espère !

Esquisse une croyance en d’autres horizons

Qui sont l’universel de nos quêtes amères

D’un dessein qui, de vivre, est toujours la raison.

 

esperance

Nombre de Vues:

7 vues
Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (4)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

1 Commentaire
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Brahim
Invité
31 décembre 2015 16 h 51 min

Merci pour ce partage semant l’espoir, je continuerai à espérer, mais je ne gémirai pas, je ne pleurerai pas, je ne prierai pas, car “Gémir, pleurer, prier, est également lâche, fais énergiquement ta longue et lourde tâche dans la voie où le sort a voulu t’appeler, puis, après comme moi, souffre et meurs sans parler” comme disait Vigny dans dans “la mort du loup”.

Amitiés.

Brahim.