EMNA vit dans le nirvana
Un an déjà
Que terre tourne sans ma EMNA
Oui cœur bat
Mais moi aussi je ne suis plus là
Ma douleur s’accentue
J’ai aimé devenir statue
Pour ne pas sentir chagrin qui me tue
Et me sentir fort abattue
Une année entière
Ma fille au cimetière
Je suis bloquée derrière cette barrière
Je ne peux penser qu’à cette frontière
Non cette année je ne l’ai pas vécue
La mort de ma fille a convaincu
Mes cris tranchants saignants si acuts
Que la joie à jamais sera vaincue
Un an est passé
Ma EMNA je ne l’ai pas embrassée
L’ai pas caressée
Je la réclame, sans elle je suis cassée
Sa présence spirituelle m’a consolée
Son absence corporelle m’a isolée
Ma profonde tristesse m’a morcelée
L’amour de dieu m’a entourée m’a cajolée
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