La passerelle s’éteint
Meurent un à un
Les cœurs de lumière
Les fils de lierre.
Ni amis, ni amants
Emilie, en mille ans
Ni la pluie, ni le vent
Ni depuis, ni avant.
Le pont se plie
Et s’égare aussi
Il s’oublie vers le noir
Il s’étend dérisoire.
Ni écrit, ni criant
Emilie, en riant,
Ni la nuit, ni rêvant
Ni depuis, ni avant.
Le banc se lisse,
Craquent et ternissent
Les veines de vie,
Les couleurs de l’envie.
Ni non-dit, ni autant,
Emilie, en partant,
Ni l’ennui, ni l’enfant,
Ni depuis, ni avant.
Le lit se sèche,
Se taisent et s’empêchent
Les mots et les cris,
Les gestes de mépris.
Ni terni, ni errant,
Emilie, en pleurant
Ni sans lui, ni vivant,
Ni depuis, ni avant.
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J’aime bien..
Anne
Bonsoir j’ai adoré Jocelyn belle plume bravo
Bises !
Une patte certaine dans un style bien mâtrisé. Bravo et merci