Elle souffre……
Les vers d’une poétesse
Traversent le désert de la tristesse
Liesse souffre d’faiblesse
Tempête ne se termine jamais
Elle a perdu sa fleur aimée
Mais son cœur en est parfumé
L’cœur embrasse celle qui n’peut revenir
L’esprit caresse les souvenirs
Les pleurs n’peuvent s’retenir
Cette poétesse s’excuse
Car la douleur est devenue sa muse
Mais veut qu’chacun d’vous s’amuse
Les vers d’une mère
Jaillissent d’un volcan d’enfer
Ne sachant quoi faire
Même l’miel prend goût amer
Douleur ne passe pas
Larmes n’cessent pas
Mais le tout puissant est là
Douleur n’a pas laissé la rancœur
Pénétrer pour siéger dans son cœur
Douleurs ne peut tuer ses autres fleurs
Cette mère a perdu son enfant
Le chagrin n’a pas abimé son fond
Paix et amour encore la satisfont
Les vers d’une femme
Traversent l’incendie des flammes
A perdu note de l’gamme
Son cœur n’est plus festival
Mais il demeure cordial
Son cœur n’est plus musical
Mais il demeure amical
Déchiré son cœur continue à adorer
L’amour il n’arrête pas de l’arborer
Aimer longtemps n’peut qu’l’honorer
Cette femme qui écrit des vers
La mort de sa fille la rend triste mais pas sévère
Certains elle leur a gâché l’hiver
Contente qu’l’fête allume à nouveau leur univers
Cette maman qui a perdu son unique fille
N’a pas voulu mettre en deuil des mois sa famille
Même si la douleur l’enferme derrière une grille
Elle se réjouit de voir que leur allégresse scintille