Écriture Maritime de sel, d’amour, de rire, de fleur, de fer, de sang,
de pierre que le lierre encens.
Nudité glissant sur les vagues,
écriture je t’aime,
étoiles éphémères glissant dans le vent.
Écriture ma rue, langage associé en rythme bourlingué.
Écriture clavecin qui a perdu de sa virtuosité, et son cœur dans les débats sans faim.
Lettrines qui prennent le grand large, loin de ces guerres inutiles,
écriture fatigué,
tourmenté qui a perdu ses mots.
Écriture préhistorique jamais égalée.
Écriture buissonnière, d’enfance volatilisée.
Alpha et oméga ridés que le temps essouffle.
Écriture vend dans les oreilles, toutes voiles dehors, voyage au long cours, liberté, Bulle sans sommeil traçant dans la nuit quelques étoiles pour l’espérance.
Écriture silencieuse, imperceptible au ventre affamé.
Écriture dicta de la pensée, normative, sélective qui macère dans la fournaise des codes de la beauté, horrible.
Sous le fracas anonyme des centaines de connexion électronique qui plomb comme le ciment au sol.
Mouvement circulaire qui se confronte au néant.
Écriture de fer
Écriture de sang, d’amour que l’on nomme résistance.
Recherche l’apothéose des sentiments.
Émerveillement, enfantement, cri sublime qui rassemble.
Écriture sans sommeil qui trace le temps.
Le temps d’une ritournelle que déjà s’achève le livre jamais écrit.
Écriture en l’air tag dans le ciment.
Écriture des mers de nos rêves à bout de souffle.
Écriture soleil charnel,
écriture de porcelaine, chant des sirènes que la mer remous.
Phase éclectique, incolore, papiers froissés, rebondit au-delà des luttes intestines qui brûle l’émoi.
Écriture à moudre dans le regard de l’absence.
Écriture casserole voyage reliant l’un et l’autre,
encyclopédique du silence.
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Profusions de mots qui étincellent lors d’une aventure de voyage. Merci pour ce partage.