Douce tendresse d’une mère – Hubert-Tadéo Félizé

1.

 

J’ai écrit ces quelques lignes, juste pour toi,

Mais je sais que tu ne les liras jamais,

J’ai écrit quelques poèmes rien que pour toi,

Il n’y a rien d’aussi tragique dans la beauté

De quelques vers, et je te dis encore une fois,

Merci pour ce que tu as été, ce que tu fus,

En une si courte existence qui s’est tue !

Si j’écris cette ode triste rien que pour toi,

Oh, maman ! Alors je te dis merci pour ce toit !

2.

Je voudrais tellement écrire un roman à ton sujet,

Mais je ne sais pas par quel bout commencer ;

Comment brosser tous ces instants maternels,

Quand j’ai si peu de souvenirs dans ma pelle

Et mon sceau ; j’aimerai dédicacer ce livre,

A ta mémoire, juste pour toi, et encore vivre,

Un instant auprès de mes souvenirs, une fois de plus,

Te rappelles-tu quand nous prenions le bus,

Ceux sont des réminiscences éparses qui me reviennent,

Quand je pense à toi et remontent avec mes peines.

3.

J’ai fait une liste non exhaustive de tout ce que tu avais

Fait, ici sur cette terre, j’ai rangé mes souvenirs

Sur une vieille étagère familiale auprès de ta beauté

Sous verre, d’une photographie tendresse, et le plaisir

De la contempler encore, quelques fois, quand je pense

A toi, à la richesse de tes amours envers un fils,

Je prends le cadre et la photographie pour une danse

Mélancolique, d’un souvenir d’une mère à un fils.

4.

J’ai lu un livre sur l’amour à propos d’une famille,

Qui ressemblait à cet arbre généalogique, et la brindille

Que je suis contemple les branches qui parcourent

Des racines vers le ciel, où les nuages courent,

Noircissant de larmes mes yeux embués d’amour,

Voilà, mon poème se finit comme tous mes jours,

Quand je pense à toi, merci pour tout cela maman,

Merci pour tout cet amour tellement captivant !

5.

Je referme le livre à présent, tu restes dans ma mémoire,

Enfermée à jamais, gardée jalousement, tendrement,

De l’aube du jour au crépuscule plombant du soir,

Ma destinée m’appelle à nouveau, maintenant

Je dois partir rejoindre les miens, je sais que tu es,

Que tu seras toujours présente comme une fleur de beauté !

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Hubert-Tadéo Félizé

Hubert-Tadéo Félizé (37)

Recueils :
2012 - Traces d'émoi
2013 - Le verger des larmes
2013 - Le labyrinthe des âmes
2014 - Divine face obscure de la lune
2014- Les coeurs immergés
2015 - Passeur d'émotions

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2 Commentaires
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Lucienne Maville-Anku
Membre
17 août 2020 0 h 43 min

Très beau et touchant. Merci, Hubert-Tadéo, pour ce partage qui me ramène au passé, et ramène des vagues de souvenirs. On n’oublie pas sa mère. N’est-ce pas ?

O Delloly
Membre
16 août 2020 23 h 05 min

bravos pour ce retour sur ce site . Bel écrit , comme de lémotion
Oliver