Qui n’a pas conservé une âme d’enfant
Se meurt lentement
De ne plus aimer avec le temps
Le voyage, la lecture, la musique,
Comme dans une vie sans fin si tragique.
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Tout est grâce à nos yeux quand on sait
Ce qui construit et fait l’amour,
Savoir apprécier le vent dans les cheveux,
Savoir aider l’étranger, les malheureux,
Savoir se regarder dans une glace
Et se dire qu’un jour nous serions eux.
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L’habitude tue de sa tendre routine,
Sa sœur jumelle qui nous spolie
L’envie d’aller de l’avant,
Et se dire qu’on est si vivant.
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Il ne faut pas refaire les chemins de traverse
Parce qu’on les connait par cœur,
Non, il faut prendre des sentiers
Différents de ce qu’on connait déjà.
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Vas, vers l’inconnu, cette personne
Différente de toi, vas lui dire
N’importe quoi, du moment
Tu échanges des propos bienfaisants.
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Dis-toi que dans ta solitude,
Ce que tu as donné un jour,
Tu le recevras en retour
Et tout cela brisera ta routine
Et réchauffera ton cœur meurtri.
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©Lucie Malatesta – 24/10/2018
bravo Lucie, c’est une jolie méditaion parfumée de bon sens
Bise
Oliver
De nos jours, faut-il craindre le dialogue ou simplement l’accepter comme une intrusion dans notre vie personnelle ? Il faut aussi se mettre dans l’idée que l’échange s’effectue à deux vitesses : la vie réelle et l’internet, le virtuel. Les deux ne sont pas de la même manière a être abordé.
Vrai ! Merci Lucie.
absolument de votre avis
jolie méditation mise en poème… j’ai lu et relu…..et aimé
Julie