Ne me demandez pas de passer avec mes pieds sur mon coeur,
c’est trop.
Je ne peux plus ouvrir mon âme mon âme encore fois
enfermé dans la coquille d’ivoire de la tristesse.
Donnez-moi une autre année pour me guérir mes blessures
il me serait dificile maintenant de vous regarder avec un esprit clair,
il y a encore trop de sang sur les lieux de l’acte,
trop de confusion.
Essaye, la femme, de comprendre que mon âme est dans une état de choc
proche du coma.
Je ne reviendrai probablement jamais dans ma vie depuis le début de l’amour,
notre enfant naîtra orphelin un jour de dimanche,
tu, ma chérie, n’accepteras pas à les couper lui le cordon ombilical avec lequel il a étouffé pendant le travail
et personne ne peut te forcer.
Tu le garderas en vie juste pour me rappeler qu’il est resté par notre amour,
les gens tourneront leurs têtes étonnés après nous,
vous ne voyez pas dans chaque jour une femme qui tire après elle le placenta avec le bébé en pleurs à l’intérieur.
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Extrait du volume “Blanc et noir”, en cours de réalisation