Petite fable affable
Un homme de peu de vertu mais riche,
Ayant la force, s’arrogeant le droit,
Trouvait que sa vie était une friche.
Quoiqu’époux comblé, il vivait en roi
Tyrannisant sa fleur de femme
Sans que cela ne troublât trop son âme.
Notre homme moins las que vieillissant
Ayant maîtresse en fit son épouse
Croyant ce bijou languissant,
Jeune, jouant fort peu les ventouses,
Encore plus ployable à son vouloir,
Dedans comme au-dehors du boudoir.
À peine à son doigt bague fut mise,
La Belle le mène par le nez
Le tympanise et, cornes mises,
Le dépouille pour se pavaner,…
Combien de gens par peur de male aise
Tombent ainsi de poêle en braise…
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© Christian Satgé – juin 2018
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Avec ce mari fort marri c’est « par ici la sauterie ».
En cuisine seule une femme connaît le bon moyen de retenir une poêle à frire qui s’en va, en la tenant par la queue…. dans un ménage c’est pareil.
Pour ne pas tomber de Charybde en Scylla et de poêle en braise cet ex-Maitre queue aurait du savoir que “finira bien qui frira le dernier”
Félicitations pour cet univers intriguant qu’est la cuisine et que j’affectionne tout particulièrement.
C’est des choses qui arrivent et paf..
bien dit.
Anne