De mon alcôve à ton intellectuel … – Rochester Léocadie

Je t’appartiens.

Je ne suis qu’une esclave dans tes désordres érotiques et je te conviens mais connais-tu au moins les différences entre tes phantasmes et ma réalité? Caresses-tu mon corps sans effleurer mon âme? Comment peux-tu encore nier ce qui me prouve des traces de sentiments de toi? J’ignore les cadences de tes errances dans les mouvements de nos corps en émois mais je répartis tes messages en les décryptant et je me dis que tu te compliques l’existence en supprimant la possibilité de liens prouvés et prouvant ton attachement; tu récapitules en venant en moi, le besoin que je ne chasserai pas et lorsque tu te rhabilles, je te regarde et te mets à nu par nos répliques tellement authentiques et profondes. Confonds-tu l’amitié et les moments passionnés ou m’obliges-tu à te défendre de me donner que ce que bon te semble sans me demander l’autorisation de passer à l’autre émotion, plus tendre et moins charnelle.

Je t’ai convié dans mon alcôve et dans mon intellectuel, dans ma chair et dans mes états émotionnels…

Le corps a ses raisons que la raison aime…

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©Rochester Léocadie

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