Se déchaînent mes sentiments, quand au loin, je vous guette.
Se déchaînent mes sens, liés à vos pieds.
De cette longue attente, de vous je me languis
depuis qu’au croisé de vos yeux, les miens, perdus se sont.
Je ne puis, à ce jour, vous voir au grand jour
car des femmes, le regard je redoute
sur moi qu’elles jettent,
comme leurs gants sur vous qu’elles lancent
en propositions impudiques.
Mon cœur, quand je vous vis, quitta mon esprit
de par votre beauté, à l’injustice que mon corps criât.
Du seul jeu de votre regard, m’ont parcouru des frissons.
j’ai la souvenance d’une empreinte, que même Dieu ne peut effacer.
Courtois et sans orgueil vous êtes, d’une gourmandine accompagnée.
Dans l’air du temps, mes larmes coulent,
depuis, en pénitence je suis.
Dans cette quette inaccessible, loin de vous, que Dieu me garde.
©2017 Anne Cailloux “De Vous à Moi”
très beau, sensuel Anne
bravos
Oliver