Il déboule dans mes pensées sans crier gare.
Dans ma tête, il y a son musée.
Il y est chez lui, il a installé ses états d’âme sur le mur
Puis, son rire en ciel de lit.
Ses blessures s’incrustent dans les fissures de mon cœur
Et ses murmures ont réveillé mes envies folles.
Quand je passe devant la lanterne de ses yeux bleus
Mes formes se balancent
Oscillant entre des envies éternelles
Et ses mots, qui font rougir mon corps.
Sans être là, il est entré dans mes draps
Envies sensuelles d’en corps plus
Cruel supplice que ce manque inexorable.
J’aimerais être sienne, de corps et d’âme
Sa propriété privée, où aucun homme
Ne me regarderait plus jamais.
J’aimerais graver son nom sur mon cœur.
Combien il me manque …moi ?, jusqu’aux yeux.
L’absence de ses mots me rend folle
Son rire est encore présent dans l’air de mon temps
Et mes pensées ont désormais son odeur et ses murmures…
Il n’est pas les autres, justement, il ne le sait pas
C’est ce qui le rend irrésistible
Car s’il le savait, ce ne serait pas lui que mon cœur aurait choisi.
Qu’il reste dans l’ignorance la plus totale…
©2017 Anne Cailloux
Très beau texte Anne et merci pour vos merveilleux partages poétiques !
Ne vous inquiétez pas pour les fautes, j’ai lu quelques passages de vos déboires à ce sujet sur les fils de discussion du site…
Nous sommes justement là pour vous aider Anne et il n’y a aucun problème bien au contraire c’est l’un des buts primordiaux du site… les autres auteurs sont aussi là pour vous apporter leur soutien, leur aide, leurs connaissances, leurs compétences afin de vous améliorer.
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Mes amitiés,
Alain
ce poeme a été d’une lecture tres agreable, cordialement Marianne
Merci Anne cailloux pour ce moment partagé
joliment composé
Oliver