Dans les jardins de ma mémoire Lucie Guittard

les jardins de ma mémoire.

Dans les marais de mes souvenirs,je me promène en me réinventant un meilleur avenir.
Dans les raffinés champs de roses, je divague au temps ou ma vie fût moins morose.
Dans la profondeur de ma tristesse, je suis les allées cornues de mon ivresse.
Dans mon passé fixé aux troncs, j’aspire aux nouveaux plaisirs de mon horizon.

Arrivant dans les jardins d’Eden, je me sens libérée de ce dur sentiment qui est la haine.
Respirant l’air frais, pur et floral, je m’évade de mes pensées les plus bestiales.
Marchant dans les prairies de coton, je m’oriente vers le sens propre de ma déraison.
Suivant les traces de ma sincérité, mon instinct me guide vers ces lopins de blés.

Les orchidées colorées elles, tentent à me convaincre que cette ère est bien réelle.
Ravivé mon esprit avec l’odeur du jasmin, de cette image figée du temps ou j’étais chérubin.
L’avenue des fleurs perdues, chagrine mon cœur qui lui aussi est à son tour porté disparu.
La ballade sur mon existence, m’a permis de mieux comprendre toute son importance.

La noirceur de mon âme éternelle, à travers les fleurs du mal ici maintenant se rappelle.
Dans les abîmes de l’enfer se cache ma détresse, je ne suis pas prisonnière du dieu Ades.
Les bluets se dispersant contre le vent, me ramène à la joie d’éprouver des sentiments.
Dans les somptueux bouquets de lilas,je pose ma tête reconnaissante de pouvoir ressentir ça.

Sous l’arche royalement fleuri de lys blanc je suis au paradis, assise sur ce banc divinement béni.
L’arôme de la marjolaine m’envahie, en un miracle inexpliqué adoucie ma peine comme par magie.
Mes yeux émerveillés devant ce chef-d’oeuvre, ne peuvent qu’ admettre la beauté de la manœuvre.
La pureté de l’instant m’hypnotise comme envoûtée par le pouvoir des fleurs dont je suis si éprise.

 

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IRIS 1950
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11 avril 2017 17 h 50 min

un très bel écrit dommage que les fins ne riment pas entre-elles. Bravo pour cet écrit. IRIS