Dans les fibres de la nuit,
Dans les fibres de la nuit je savoure le silence.
Ma verve médite, le temps est mystique,
L’oiseau dort dans son berceau angélique,
Et le ciel prie pour des gens fantastiques.
L’âme dormait et elle se réveille sous le pincement,
D’une raison en éveil, l’arbre garde affectueusement,
Un oiseau perché, qui sommeille divinement,
Ma pensée se faufile dans l’espace rebelle, soigneusement
Ma plume se positionne sur mon papier génie,
Mon encre se déverse doucement et divinement,
J’entends le bruit du calme, il frôle mon esprit
Et il chavire mon âme pieuse et généreuse.
Dans les fibres de ma pensée mes oreilles écoutent,
Chanter le coq, il est réveillé par une insomnie bleue,
Les rayons doux de la lumière m’accompagnent,
Depuis mon ordinateur ils observent se défiler mes mots.
L’extase de la nuit silencieuse, est exquise,
Elle me berce entre ses bras heureux et soyeux,
Je griffonne les mots qui soulagent des maux,
La tristesse du temps m’enveloppe dans sa robe rebelle.
On écrit pour la lumière de l’esprit,
On griffonne pour la sagesse de l’âme,
On crie pour la liberté d’expression,
Ceux qui nuisent les penseurs, ils sont des débiles destructeurs.
C’est triste l’histoire nous informe,
Que plusieurs philosophes et penseurs,
Etaient victimes d’une injustice
Qui froisse la vérité, et la savoir souffre dans le gouffre,
De l’indifférence de la bêtise humaine.
© Fattoum Abidi 9.1.2016