Dans ces nuits..
Ô Lune tu n’annhile plus les craintes
Quand les lianes obscures teignent les murs
Pourtant si pâle ; s’illune ma plainte
Sous l’argent nébuleux des songes impures
Comme seule couverture : l’effroi
Se dépeint sur mes paupières ensablées
De cette sueur brûlante, j’ai froid
Les cieux n’ont que des berceuses endiablées.
Puis je vois les ongles griffer ma vitre.
Des abysses, les vents ténébreux
À ma terreur me font un peu plus pieux
Même si cette nuit, l’enfer est arbitre
Dans les éclairs et les cris de la foudre
Le noir plus sombre et violent m’englobant
Je suis la goutte dans tout ce boucan
Qui de peur se noie dans un dé à coudre.
©AldricK le Mat
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Bravo Aldrick super beau poème
Un beau retour sur le site avec un texte très réussi. Merci pour ce partage…