« Fort comme un taureau… »
Et l’expression devient mon fardeau…
Face à l’humain mégalo
Qui se veut le plus beau des toreros
500 kilos d’animalité
Insuffisante sous le poids de la cruauté
Paisible dans mes prés
Il fait de moi symbole d’agressivité
Des rivières de sang
Pour asseoir le vermillon de son rang
Humain« Roi » du monde vivant
Toute la bêtise de se croire supérieur en tuant
Sous des tonnerres de hourras
Je pleure de finir là…
Acculé, je livre le combat
De ma survie face aux tralalas
Intouchable au nom du joli
Et d’un pseudo respect de l’ennemi
Son regard en pure hypocrisie
De son spectacle d’infamie
Toutes ces couleurs qui s’agitent
Pour masquer le dégoût qu’elle suscite
D’une à mise à mort gratuite
Sans possibilité de fuite…
La poussière en drapé funeste
Finira de tapisser mes restes
Quand je rejoindrais le céleste
Après cette tradition indigeste
Mais si te retrouve…loin là-haut
Bien loin de ta cour et sans ton chapeau
Je n’aurais pas la cruauté de l’agonie sous les couteaux
Je t’embrocherais propre est net…foi de taureau !!!
C.