Corrida ou la sauvagerie…- Céline Gillet

« Fort comme un taureau… »

Et l’expression devient mon fardeau…

Face à l’humain mégalo

Qui se veut le plus beau des toreros

500 kilos d’animalité

Insuffisante sous le poids de la cruauté

Paisible dans mes prés

Il fait de moi symbole d’agressivité

Des rivières de sang

Pour asseoir le vermillon de son rang

Humain« Roi » du monde vivant

Toute la bêtise de se croire supérieur en tuant

Sous des tonnerres de hourras

Je pleure de finir là…

Acculé, je livre le combat

De ma survie face aux tralalas

Intouchable au nom du joli

Et d’un pseudo respect de l’ennemi

Son regard en pure hypocrisie

De son spectacle d’infamie

Toutes ces couleurs qui s’agitent

Pour masquer le dégoût qu’elle suscite

D’une à mise à mort gratuite

Sans possibilité de fuite…

La poussière en drapé funeste

Finira de tapisser mes restes

Quand je rejoindrais le céleste

Après cette tradition indigeste

Mais si te retrouve…loin là-haut

Bien loin de ta cour et sans ton chapeau

Je n’aurais pas la cruauté de l’agonie sous les couteaux

Je t’embrocherais propre est net…foi de taureau !!!

 

C.

Nombre de Vues:

10 vues
Sauvegardes Poèmes

Sauvegardes Poèmes (4)

Ce compte regroupe tous les poèmes des auteurs qui ne sont plus inscrits sur le site en tant que Membre afin de laisser une trace de leurs textes pour le plaisir des lecteurs depuis le site Plume de Poète.

S'abonner
Me notifier pour :
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires