La tristesse arrive comme une trainée de blues,
ma poésie deviens veuve
dans des maux, si chair à mon cœur
semblable à des larmes, qui inondent mon parchemin.
Les reliefs de la nuit s’estompent
comme une lampe voilée
sur des idées dénudées
sur des envies intemporelles.
Il est passé comme un ouragan
sans trouble, il m’a murmuré
ses concupiscences, dans une nuit sans fin
dans une faim sans non.
Les sentiments en sentinelles
veillent en corps, attendant,
de remonter, dans une valse d’espoir,
les souvenirs tombés dans l’amer.
Envies névrotiques indomptables
d’un hier qui se veut demain
d’un creux obscur qui réveille le bas des reins
dans une attente en semi-liberté.
J‘aimerai dénuder sa pudeur
qu’il me mime les lettres de Musset
dans une addiction, je remonterais des enfers
pour devenir Georges Sand.
©Anne Cailloux
Bonjour Anne j’ai lu votre poème avec beaucoup d’admiration, malgré la tristesse la beauté de vos mots devance ces émotions noires, de très belles images et des métaphores c’est agréble à déguster
Excellente journée
Mes amitiés
Bises.
Fattoum.
Un joli et tendre retour tout en sensualité comme vous savez si bien le faire. Mais, cette fois, j’y trouve une retenue – que je n’ose qualifier de pudeur – qui est un vrai petit tour de force, petite belette. Vous m’aviez manqué…
Très bel écrit, , de sa profondeur, de ses mots…
Merci
Ol