Compagnons de Vie – Lucie Guittard

 

Compagnons de vie.

    Privée de la liberté d’imager les mots sur mes pensées, je suis restée bloquée face à ma jolie feuille dorée restée blanche de la moindre de mes idées.

   Aujourd’hui il est temps de revenir sur les devants, je vous attends, allons y gaiement, courons nus dans les champs printaniers de mes sentiments

.              Le soleil revient et je me souviens de vos soupirs incertains lorsque, ma plume inscrivait d’une douce                     main tous vos secrets et tous vos petits riens.

               Rêverie d’été parsemée d’écrits déchaînés comme vous m’avez manqués, tous ces mois passés loin de                   votre ingéniosité m’ont laissé tant désemparée.

    Braves instruments de mon propre jugement renaissez ici et maintenant, rentrons ensemble dans la danse du présent au gré du vent et du moment.

    Vous êtes le cadeau divin de mon instinct terrien, le chemin de mon avenir serein, la délivrance de mes maux diablotins, l’avenir de mes futurs demain.

   La musicalité s’était temporairement envolée, il fût le temps pour moi de prier et sachez que je ne vous ai jamais oublié mes chères compagnons préférés.

   Je vous ai si souvent cherché dans la dense vallée de notre belle destinée, certainement vous deviez y êtres bien cachés dans mon futur ainsi que mon passé.

   Voguant à travers les océans de mes tourments, vous vous êtes rapidement absentés durant bien trop longtemps pour y être sûrs de trouver le remède à temps.

   Je vous aime amis du bien, vous êtes mon arme au quotidien, pour désarçonner le chagrin et tous ses copains vaurien qui m’ observent avec leurs airs hautains.

   Merci à la divinité de s’être réinventée, mille façons de faire briller nos rimes sur le papier doré je te remercie de t’être en moi encore une fois réincarnée.

   Dorénavant restez même lorsque la tempête vous emporte dans son néant, n’abandonnez pas mon âme et votre enrichissement à me rendre parfaitement vivante.

Je vous ai attendus mais pas en vain, vous voilà revenus plus malins, pour avec moi conter les déboires de notre vieil ami le destin, et parvenir un jour à en écrire la fin.

.

©Lucie Guittard – 22/04/2020

 

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6 Commentaires
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O Delloly
Membre
27 avril 2020 21 h 52 min

superbe retour
ravi
Ol

Invité
24 avril 2020 22 h 07 min

Quand on lit cela, l’intérêt de l’absence prend alors tout son sens. Bel hommage.

Brahim Boumedien
Membre
23 avril 2020 23 h 10 min

Merci, Lucie, pour ce partage ! J’ai pris beaucoup de plaisir à te lire : ne nous prive pas, continue à écrire !

Amicalement.

Christian Satgé
Membre
22 avril 2020 20 h 32 min

Voilà une invitation bien charmante en ces temps confinés. Une évasion bienvenue. Au plaisir de vous lire souvent…

Invité
22 avril 2020 18 h 15 min

Bonjour Lucie,
Quel joie de vous lire à nouveau !
Un très beau texte poétique pour votre retour…
Amitiés

ChantalC