…
Ô Nature ! Faudra-t-il toujours poète,
Que la lyre des peines muettes
Vienne étirer ses cordes à mes oreilles !
Hommes, nos douleurs sont pareilles !
Au lieu qu’elles me parlent, ces rancœurs,
Dans ma solitude, dans cette sombre lueur,
Qu’elles disent, ici, les unes et les autres,
Où elles voudront que je me vautre.
Si alors pourront-elles aussi être cruelles,
Au vu et au su de tous, et même du ciel,
De ne point me céder, ce pauvre orphelin,
Un peu de paix et un petit bout de pain.
© 06-11-2017 Yves Abona
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Remarquable
Yves…. merci pour le partage
Oliver
Bravo Yves pour ce très beau et émouvant poème,
Belle soirée
Mes amitiés
Fattoum.