Comme un gerfaut
Aile
Décollage
Poussière qui s’éparpille
Voltige
Œil qui transperce
Lui
Le déplacement d’air lui avait fait pressentir
Qu’il n’avait aucune chance de l’éviter.
Alors, soulever ses talons du sol,
Tenter de fuir, esquiver…
Aile
Chute libre
Le prendre de vitesse
Tourbillons
Etourdissement qui vrille
Lui
Des étoiles dans les yeux qui rayonnent
pour une danse à quatre mains qui étonne.
Funambules sur le fil de leur rêve
Et les corps de bouger à l’unisson
Puis soudain , c’est la chute …frustration
Mouvements saccadés …évasion
Elle
S’est enfuie
Voler, c’est danser avec le monde …
©OberLenon
Ces conquérants sont comparés à des oiseaux ce qui donne au texte une idée de libération de ses attaches terrestres chez HEREDIA.
Chez Vous c’est le Féminin “la zélée”, entre l’aile et elle qui donne le mouvement à ce poème rébus………mon premier est une aile…mon deuxième c’est Lui …..quant à mon tout….c’est VOUS qui dansez devant le monde.
C’est une jolie rencontre que voilà…Emporté par la foule “Et le flot sans effort nous pousse, enchaînés l’un et l’autre
Et nous laisse tous deux épanouis, enivrés et heureux “. J’y vois un peu de la foule de Piaf…Mais peut-être que je me trompe…
Comment mettre autant de légèreté dans autant de complexité technique ? Un vrai tour de force qui donne toute sa poésie à un envol icarien et qu’El belle trouvaille que « Voler, c’est danser avec le monde … ». Bravo te merci Marie…
Très beau poème avec lequel on prend son envol. Légèreté, douceur, amour.
joliment prosé, imaginaire se révélant, même Icare sut s’y complaire…
merci
ol