Je me rappelle le temps de ma jeunesse,
où les fruits avaient un goût savoureux
et embaumaient l’air environnant,
en répandant leurs parfums.
Un de ceux qui m’a toujours le plus attiré,
c’était la clémentine,
de couleur orange,
j’aimais humer son odeur fruitée.
Respirer le parfum sucré
qui en exhalait
et emplissait mes narines,
l’éplucher délicatement.
.
Les fruits d’ antan
avaient un goût bien plus prononcé
que ceux d’aujourd’hui
et je raffolais de celui de la clémentine.
J’aimais le jus sucré
qui flattait mes papilles gustatives,
m’étendre dans l’herbe tendre
et regarder le ciel inondé de soleil.
En plein été, les déguster,
laisser pénétrer et se répandre
vous pénétrer et vous rafraîchir.
m’en délecter les yeux clos.
Clémentine, tu es le fruit de mon enfance,
que j’aimais savourer en plein été,
allongé sur l’herbe tendre
en regardant l’astre du jour se lever.
Titre et illustration : Nathalie la Muse
Texte : Eric de la Brume
Le 21 janvier 2018
Heureusement, elle n’est pas pressée. A la lecture on sent le fruit. Ce poème est le fruit de votre réflexion, j’en reprendrais bien un quartier. Merci, je dépose ma réflexion dans votre corbeille…. de fruits.