Cité d’or – Nadège Gorek

 

 CITE D’OR

De t’aimer mon corps frissonne
Pupilles dilatées pour mieux t’observer
Dans la lumière tamisée, je m’abandonne
Aux émotions partagées de nos étreintes électrisées
Les alentours sont fantômes, vision restreinte à ton ombre, suavement m’emporte 
Dans le bouillonnement de tes bras qui me réconfortent

De béatitude nos iris éblouissent 
Chaque brin de notre peau tels des lucioles
Guérissant nos maux qui par magie s’étiolent
Voile lumineux d’où les blessures s’envolent et périssent

Quand de nos silences émane la plénitude 
De la satisfaction d’un présent que l’on pressent précieux
Endiguer les trop nombreux moments de solitude
Valse effrénée des tourbillons de sentiments

De pas hésitants en certitude
Que danser à deux
Est un trésor de chaque instant
Pour peu qu’on se laisse guider
Par l’autre de temps en temps

Ma clepsydre se remplit 
D‘un monde que je croyais englouti 
Au loin j’aperçois ta cité d’or

Confiante j’avance, mes peurs s’évaporent

Ta présence suffit

A parer d’ineffables joyaux ma vie

,

© Nadège Gorek – 2017

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5 Commentaires
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Invité
25 novembre 2017 18 h 33 min

Une cité idéale au pays de nulle part?
Les deux valent ce rêve!
Merci pour ce voyage Poétesse!
Adrien.

O Delloly
Membre
24 novembre 2017 18 h 51 min

C’est très beau, délicieux
toujours votre aisance poétique
Merci
Oliver

el raheb giselle
el raheb giselle
Invité
19 novembre 2017 7 h 28 min

Wellcome to Word Paradise