Sur ce chemin de comparse La route s’éclipse dans un sous-bois sous nos pas le bruissement des feuilles mortes s’étouffe dans un bruit cotonneux. Les feuilles tourbillonnent dans une valse argentine mené par un vent aquilon qui nous ramènent dans un temps révolu Les esprits désertent et dérivent vers les réminiscences d’un passé Les souvenirs jonchent ses sois-bois éternels Nous étions tête de bois au cœur tendre. En éclairant le lointain des rires me parviennent les poches pleines de châtaignes s’estompant au son de ta voix. La frénésie de vert s’embrase de mordoré L’or divin pénètre ce sous-bois faisant rougir de plaisir la végétation dans cette invitation automnale. Odeurs de sous-bois humides le crépuscule recouvre la toile de ce tableau idyllique L’ambre s’endort sur une nuit fauve ©Anne Cailloux |
Tout y est : les mots, les couleurs, la musique, les odeurs, de l’Art quoi !
Vos mots virevoltent au vent d’un automne dont vous rendez fort bien couleurs et saveurs. Bravo et merci, Anne…
bel automne de vos feuilles de mots
merci
Ol