Hans Anderson Brendekilde (1857-1842), Chemin boisé en automne.
Couleurs ensorcelantes, algorithme de la Nature qui nous offrent une palette automnale.
Dans une aube naissante un voile de brume se dépose sur les châtaignes de terre.
Sensualité dans l’air du temps, les bois, les sentiers, les pâturages s’embrassent de teintes rougeoyantes, sous les yeux des peintres, qui se languissaient de cette saison. Sous les pieds de lady Mary, un chemin de feuilles cuivré grésille.
Les derniers rayons de soleil se dispersent dans des soupirs qui espèrent…une fin d’été bien loin.
A quelques vols d’oiseaux, les pupitres s’éveillent aux cris des chérubins, qui se roulent dans les feuilles humides.
Les souvenirs d’été s’évaporent, les robes s’affolent, s’envolant dans un vent d’autan, donnant sourire à lady Mary.
Les arbres se dénudent permettant aux rayons de soleil, de pénétrer ses sous bois.
Lady Mary nostalgique, songe qu’elle est à l’automne de sa vie et qu’un jour ce sera l’hiver…
Un gentleman s’avance dans un bruissement de feuilles, offrant un sourire à la jolie Lady.
L’hiver sera pour demain….
@nne
Romance d’automne qui nous fait envier la jolie Lady d’avoir reçu un si charmant sourire.
J’aime ce texte qui donne envie de voir Lady Mary. Quelle poésie…
Douceur automnale joliment exprimée
Merci Anne pour ce composé
Ol
joli tableau de mots en couleurs
Un magnifique tableau que vos mots peignent là. On en redemande car on ne saurait se lasser de la beauté…
Un automne très romantique dont il faut profiter sans penser à l’hiver de la vie qui peut être adoucit par l’absence de soucis ! Merci pour ce partage apprécié par tous les âges !