Le Chat Noir – Jean Louis Mace

Le chat noir

 

Il était une fois dans le monde des esprits

Une gentille sorcière qui passait son temps

A faire le bien elle préparait des potions

Pour les gens malades elle y passait ses nuits

Mais était désespérée car une méchante fée

Passait souvent pour en annuler les effets

D’un coup de baguette

Car le monde des esprits était tout chamboulé

Les sorcières étaient devenues gentilles

Et les fées ignobles

La gentille sorcière demanda une audience

Au comité directeur des fées

Je passe mon temps à soigner les gens

Et vous systématiquement vous essayez

De défaire le bien que je fais

Cela n’est pas notre affaire

Dit la présidente de l’association des fées

Et c’était la pire de toutes

D’une méchanceté à toute épreuve

Elle avait rencontré un jour

Un beau jeune homme

Qui se prétendit enchanteur

Et qui lui proposa d’unir leurs talents

Pour pouvoir être meilleur

Elle sous le charme accepta et s’abandonna

Il quitta aussitôt le corps du jeune homme

Et s’insinua dans le corps de la fée

La symbiose faite

La vraie nature de l’enchanteur

Pris le dessus c’était

Un mauvais génie qui se mit aussitôt

Par l’intermédiaire des pouvoirs de la fée

A jeter les pires des sort à toutes les fées

Et la nature pour son équilibre

Avait rendu les sorcières gentilles

Le temps passa

La fée présidente était de plus en plus méchante

Plus elle était méchante plus

Ses forces déclinaient de jour en jour

Les autres fées essayaient à coups de baguettes

De la guérir mais rien n’y faisait

L’une d’elle moins méchante que les autres

Suggéra timidement et si l’on demandait

A la sorcière de venir

Se fut un tollé général

Mais la fée présidente consciente de son déclin

fit venir en cachette la gentille sorcière

en espérant que ses forces retrouvées

elle pourrait supprimer la gentille sorcière

pour effacer toutes traces

de comment elle aurai été guérie

la gentille sorcière vit tout de suite

qu’un esprit démoniaque avait pris

possession de l’esprit de la fée

mais que son âme était intacte

et qu’elle pourrait la guérir

mais un dilemme se posait à elle

si elle guérissait la fée

il restait donc à la sorcière à exorciser la fée

mais il lui fallait ruser le génie malfaisant

n’allait pas se laisser faire facilement

elle expliqua avec des sanglots dans la voix

A la fée qu’elle avait attendue trop longtemps

Que son cas était désespéré

Que l’on ne pouvait plus rien faire

Que c’était une question d’heures

Peut-être même de minutes

Entendant cela le mauvais génie

Qui ne pouvait survivre qu’en empruntant un corps

Regardant autour de lui

Ne vit qu’un pauvre chat noir qui dormait dans un coin

Et pris de panique il quitta le corps de la fée

Pour celui du chat qui se réveilla brusquement

Et qui se dressa faisant le gros dos

Le poil hérissé en feulant tel un enragé

Instantanément la fée retrouva la santé

Et ses pouvoirs et remercia chaleureusement

La sorcière qui fut portée en triomphe

Par les autres fées

La nature reprit ses droits

Sauf pour les chats noirs qui depuis

Selon les croyances portent malheur

Quand on les croise. 

© Jean Louis Mace – 23/12/2017

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