De mon champ je suis métayère
En échange je veux arbres sincères
Qui adoucissent le temps amer
Qui pénètrent cœur telle une lumière
Je voudrai aussi des roses
Qui fleurissent dans âme en surdose
Qui feront quelques choses
Qui égayeront toute humeur morose
Je voudrai y voir verdures
Qui feront dans esprits ouverture
Qui seront aussi couvertures
Contre toutes blessures et tortures
Je voudrai qu’on y plante fruits
Qui transforment en bons les abrutis
Qui feront taire peur dans nuits
Qui sauveront l’humanité des ennuis
De mon champ tu deviens
Propriétaire si vraiment tu te souviens
Au quotidien cet entretien
Car à la vie avec paix amour on y tient
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