Ornières – Henry de Chanterac

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reliefs en céramique. Toi tu es une Tang, et je te retrouve
devant les flammes éternelles sur des miroirs de bronze.
Elia de Vigny remasterisé pour toi.

De ta légende, on ne
m’apporte que le souffle, la rumeur,
la Furia, l’ouragan des vrais papistes,
Ceux qui jouaient à la mort
Comme les vermines de Garibaldi
Dont tu aurais été la pointe et eux
la lance, celle qui porta
l’éponge rempli de vinaigre au Christ.

Clocher favorisé
Mais humble
Royaume de miniatures
A diriger comme un chef
par Tchaikovsky.

Vivifie petite orle
la rivière que tu soumets
au scintillement de ta précarité
d’âme bien plus que de véracité
Dont tu tiens le spectre illuminé.

L’un de vos bras est Hercule
L’autre est Prométhée.

Rends à Beethoven ce qui
Revins à Dante Alieghri
La symphonie
désaccordée au gré
des galions qui brûlent
Et ne reviennent pas
Sauf un qui revient
Annoncer la nouvelles
De ta vie ou de ta mortalité.

©2017 Henry de Chanterac

 

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