J’ai toujours su marcher avec mon courage
Je le portais dans tous mes voyages
Je l’mettais dans tous mes bagages
Pour pouvoir affronter gros orages
Pour pouvoir survoler au-delà des noirs nuages
Mais depuis le vingt-sept janvier il est en otage
La tristesse l’a enfermé dans sa cage
J’ai toujours su traverser la vie avec sourire
Lequel je rattrapais sitôt je le voyais surir
Je trouvais toujours le moyen de l’attendrir
Je savais quoi lui dire pour le faire revenir
Sourire n’a jamais pu longtemps me punir
Mais depuis le jour où ma fille a dû mourir
Sourire m’a quitté je n’arrive plus à le nourrir
J’ai toujours su renverser les murs de souffrances
Je m’armais de persévérance
Je combattais avec constance
Et je retrouvais vite petite ou grande réjouissance
Mais depuis la mort de l’essence d’mon existence
Je suis dans l’infinie impuissance
Et le silence nourrit ma patience
J’ai toujours su m’habiliter de soleil
Pour pouvoir capturer toute petite merveille
Je l’ai toujours écrit ce conseil
Je l’ai toujours dit aux oreilles
Je l’ai toujours décrit en usant mots vermeils
Jusqu’à souffrir d’une douleur sans sommeil
Douleur qui me torture de la tête aux orteils
Je vous ai toujours dit que la vie demeure belle
Même avec tous ses visages cruels
Même si elle emmène dans tunnel
Je vous le redis mon cas à moi est exceptionnel
Moi j’ai reçu son poignard mortel
Moi j’ai perdu ma princesse mon amour éternel
Je n’arrive pas à arracher mes clous émotionnels
Beau emouvant ce bel écrit
Douce journée Ilef bises!
Béa