Qui êtes-vous ?
Que me voulez-vous ?
Nous sommes les lettres de l’alphabet
Nous te bousculons
Afin que nous puissions
Chanter une chanson
Mais je n’ai point d’inspiration
Et vous en avez de drôles de façons
A mon humble avis
Vous manquez d’éducation
Et bien nous allons te donner une bonne leçon
Les lettres commencèrent à se chamailler entre elles
Arrêtez, c’est bon
Je vais vous agencer
Et puis de toute façon
C’est toujours vous qui avez raison
Les lettres prirent place
Chacune dans les mots
Qui êtes-vous ?
Que me voulez-vous ?
Nous sommes les mots du dico
Nous te bousculons
Afin que nous puissions
Chanter une chanson
Mais je n’ai point d’inspiration
Et vous en avez de drôles de façons
A mon humble avis
Vous manquez d’éducation
Et bien nous allons te donner une bonne leçon
Les mots commencèrent à se chamailler entre eux
Arrêtez, c’est bon
Je vais vous agencer
Et puis de toute façon
C’est toujours vous qui avez raison
Les mots prirent place
Chacun dans les phrases
Qui êtes-vous ?
Que me voulez-vous ?
Nous sommes les phrases de la composition
Nous te bousculons
Afin que nous puissions
Chanter une chanson
Mais je n’ai point d’inspiration
Et vous en avez de drôles de façons
A mon humble avis
Vous manquez d’éducation
Et bien nous allons te donner une bonne leçon
Les phrases commencèrent à se chamailler entre elles
Arrêtez, c’est bon
Je vais vous agencer
Et puis de toute façon
C’est toujours vous qui avez raison
Les phrases prirent place
Chacune dans le texte
Qui êtes-vous ?
Que me voulez-vous ?
Nous sommes les strophes du poème
Nous te bousculons
Afin que nous puissions
Chanter une chanson
Mais je n’ai point d’inspiration
Et vous en avez de drôles de façons
A mon humble avis
Vous manquez d’éducation
Et bien nous allons te donner une bonne leçon
Les strophes commencèrent à se chamailler entre elles
Arrêtez, c’est bon
Je vais vous agencer
Et puis de toute façon
C’est toujours vous qui avez raison
Les strophes prirent place
Chacune dans la composition
Et moi?
Tu m’as oublié à ce que je vois
Mais qui es-tu toi?
Je ne te vois pas
C’est normal puisque je suis le refrain, celui qui revient à chaque fois; tu te souviens ou pas ? Alors, j’aimerais que tu me chantes à plusieurs reprises … et que je n’aie plus à me répéter !
Mais les strophes ne vont jamais accepter, mon cher copain
A ces mots, la ritournelle s’embrasa :
“et bien tant pis pour elles ! C’est chacun son Destin ! Ou bien on naît refrain ou bien on est rien “