C’était en Mars – Sabine Parent (Rf. Philippe X)

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“Qu’il me soit permis de vous proposer ce texte plein d’espoir.
Sabine PARENT en est l’auteure
C’est une personne digne de confiance.”

 

    C’était en mars 2020 …

    Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.

    Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait pus tôt.

    C’était en mars 2020 …

    Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison, les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur. Bientôt il n’y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.

    Mais le printemps ne savait pas, le temps d’aller au jardin arrivait, l’herbe verdissait.

    C’était en mars 2020 …

    Les gens ont été mis en confinement. pour protéger les grands-parents, familles et enfants. Plus de réunion ni repas, de fête en famille. La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.

    Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.
Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue, chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même, ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d’autres valeurs.
    Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance de ce monde qui s’était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.

    Mais le printemps ne savait pas. les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.

    Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l’ont appris à la télé, le virus avait perdu, les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.

    Et c’est là que l’été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas. Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort.

    Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.

    Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de la vie.

    Lisez ceci, répandez-le en copiant/collant ce texte, mais surtout restez confiants et gardez le sourire !

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©Sabine Parent – (RF Philippe X )- 19/03/2020

 

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16 Commentaires
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Invité
4 avril 2020 20 h 29 min

Merci beau partage

Gitton Michel
Gitton Michel
Invité
3 avril 2020 0 h 05 min

L’auteure semble être Irene Vella – http://www.irenevella.com/, le poème d’origine étant en italien.
Si c’est bien le cas, quel est le rôle de Sabine Parent ? Merci.

thierry raffin
Invité
1 avril 2020 8 h 33 min

Merci pour ce texte inspirant.

Le printemps silencieux des hommes

C’était en mars 2020 le virus arriva s’installa
Le printemps était là et ne le savait pas…

Je résume ainsi ce texte qui m’inspire par ces deux vers . Il dit bien la sidération dans laquelle les cités des hommes sont entrées. Ici poésie et philosophie dialoguent. Tout semble comme arrêté, les cités désertées et des hommes enfermés, reclus, comme décimés en leurs lieux de vie. Les animaux « sauvages » regagnent le terrain perdu, un peu perdus cependant dans ses lieux étranges où l’herbe a depuis longtemps disparu. Et pourtant le printemps est là et se moque de ce temps arrêté des hommes. Les fleurs éclosent dans le frimas du vent du nord. Puissent aussi les fleurs de la pensée humaine éclore d’une nouvelle manière d’être monde.
Ces grandes villes désertées révèlent à l’objectif , au regard des photographes de nouvelles perspectives, où la culture est réduite à une nature morte. La beauté des lieux, les lumières renouvelées, l’air purifié, laissent apparaître le génie humain lorsqu’il ne s’oublie pas dans la trépidation du monde et son affairement aveugles. Dans cet arrêt sur image, les esplanades et les grands boulevards vidés de leur mouvement accueillent la traversée triomphante du printemps, les bourgeons s’ouvrent pour parer les ramures des arbres de leurs manteaux de feuilles où s’installent le chant des oiseaux et le pépiement des nichées à venir.

Les hommes sont là cloîtrés, apeurés et dans leur réclusion gémissent leur libération, appellent un nouveau printemps du monde.
Dans leur silence les hommes se rappellent ainsi le chant des oiseaux. ce souvenir peut-il résonner comme la conscience d’une extinction et la fin de la règle de l’extermination ?

Dans le silence accablé de la cité, un retournement s’opère peut-être. Et cette « bifurcation de l’histoire» d’un nouveau « contrat naturel » appelé il y a longtemps déjà par Michel Serres résonne ainsi : « ou la mort ou la symbiose » .

Invité
21 mars 2020 10 h 44 min

C’est un souffle d’espoir !!!! MERCI.

Brahim Boumedien
Membre
20 mars 2020 15 h 14 min

Merci pour ce partage chassant les mauvaises images !

Mamie-Thé
Invité
20 mars 2020 15 h 01 min

J’ai passé ce texte sur ma page FB
Mais j’en ignorais l’auteure.. Grâce à Winny MC je suis ravie de pouvoir rendre à César ce qui lui appartient et je veux remercier ici Sabine Parent pour ce texte particulièrement émouvant et plein d’espérance… :)

Christian Satgé
Membre
19 mars 2020 20 h 19 min

Merci Philippe pour ce partage et la qualité de ce texte. Au plaisir…

Invité
19 mars 2020 20 h 08 min

Merci Philippe de nous avoir fait connaître ce très beau texte de Sabine Parent,
Texte émouvant et plein d’espoir. Merci pour ce partage.
Amitiés

Chantal