Parce que c’est toi – Nadège Gorek


PARCE QUE C’EST TOI

Sourire pour un presque rien

Quand tu grimaces comme un gamin

Plonger nue dans des draps froids

Que vite se réchauffe mon corps

Sous tes mains, mon précieux trésor

Peau froissée d’avoir enfanté

Jouvence, la prunelle de tes yeux

La lisse, me faisant princesse

De nos mille et une nuits d’ivresse

 

 

M’éveiller souvent fatiguée

Cauchemars maudits s’enfuient

Regard diaphane, tu les détruis

Emportant vérités cachées

Sous tes étreintes rassurantes

Un peu fragile malgré moi

Tellement forte à côté de toi

Nez gelé des hivers nordiques

Mon cœur brûle quand je te vois

 

Pour des moments simplicité

Pour des brass band endiablés

Pour des cafés partagés

Pour des bouteilles vite vidées

Pour tes paroles et tes silences

Pour ton air sans ambivalence

Ressemblances dans nos différences

Qui nous unissent sans qu’on y pense

 

Je t’aime à chaque instant que je respire

Peut-être  faiblesse de trop le dire

Plus grande lâcheté que de mentir

Peur parfois de ne plus m’appartenir

Je t’aime comme ça mais ne suis à personne

Parce que c’est toi mais toujours la même

Juste sublimée par ce Nous qui raisonne

Tel un air enivrant que je fredonne

Parce que c’est toi et que je t’aime

 

© Nadège Gorek – 19/02/2018

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6 Commentaires
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O Delloly
Membre
17 mars 2018 17 h 05 min

c’est très très beau , Nadège
merci
Olivier

Invité
19 février 2018 22 h 56 min

Bravo Nadège pour ce merveilleux et sensationnel poème j’adore en particulier ces vers:
Parce que c’est toi mais toujours la même

Juste sublimée par ce Nous qui raisonne

Tel un air enivrant que je fredonne

Parce que c’est toi et que je t’aime

Douce nuit
Mes amitiés
Fattoum.

Invité
19 février 2018 21 h 17 min

Un texte au mots forts! Où domine le naturel qui n’a jamais cessé.
Les tournures et les mots donnent cette impression d’une enfance qui se prolonge!
Merci Poétesse.
Adrien.