Il y a de ces matins chagrins
Qui ramènent à ces petits riens
Qui scellent à jamais nos destins
De ceux qui nous font manichéens
Des pensées oubliées un instant
Comme envolées sous le vent
Là dans nos rêves en blanc
Les instants insignifiants
Il y a de ces journées débâcles
Qui vous mettent des tacles
Là à attendre les miracles
La réponse des oracles
Les manèges de la vie
Opposent bien des soucis
Mais tellement de joies aussi
Celles de l’enfant qui nous sourit
C’est pourquoi l’on s’accroche
Qu’on supprime le fantoche
Puis l’on efface le moche
Se dessine une ébauche
En proie aux trémolos
Il faut s’assoir sur son égo
Il nous faut repartir au galop
Pour qui désire sauver sa peau
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18/03/17
J-S
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