Elle s’appelait Aziza
Un peu comme L’Aziza
Il s’appelait Dahmane
Un peu comme Balavoine
Une femme et un homme
Des humains, en somme
En tout point comparables
Aux inséparables
Ces oiseaux d’Afrique
Très purs et uniques
Dans leur amitié
Dans leur sincérité
Dieu l’a rappelée, elle
L’homme étant fidèle
Juste deux mois après
S’en retrouva tout près
Il n’a pas supporté
De perdre sa moitié
Et préféra rejoindre
Celle en train d’attendre
Ainsi était Dahmane
Assis sous son platane
Ainsi était Aziza
Que rien n’amenuisa
Même dans l’au-delà
Les deux moitiés sont là
Toujours invulnérables
Toujours inséparables
Brahim B
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J’ajoute simplement que tous ceux qui ont connu ce couple, ne peuvent l’oublier…
Ce poème est émouvant et confirme que faire le deuil d’un conjoint est une expérience pénible, douloureuse. Le poète émerveille et impressionne par sa capacité de non seulement sentir, palper le Monde dans lequel il évolue et a vu évoluer ce couple, mais également celui de l’au-delà. Son acuité visuelle et spirituelle lui fait affirmer que :
“Même dans l’au-delà
Les deux moitiés sont là
Toujours invulnérables
Toujours inséparables”
(On dirait de cette relation : “la Maison bâtit sur le roc”.) Merci Brahim pour ce poème qui parle de “l’amour éternel”, de la persévérance, de la résilience…etc. qui rendent vainqueurs de la Mort.
Encore un vibrant hommage pour 2 êtres chéri dont l’amour a su encré dans nos coeurs, ce que la vie matérielle a su retiré.
La vie, l’amour et la mort animent ce poème ! Et la fidélité, un luxe aujourd’hui estropié, embaume ce couple exceptionnel, unis dans la vie et la mort, du parfum de l’alliance éternelle. Salut mon cher poète !
Un poème très touchant, bravo et merci de son partage
Même dans l’au-delà
Les deux moitiés sont là
Toujours invulnérables
Toujours inséparables…