Parfois, je ne sais pas où, cette route caillouteuse me mène.
Mais je continue d’aller au bar, boire quelques cafés, puis prendre du gris.
J’ai essayé de tuer la douleur, mais elle reluque mon esprit.
La nuit est triste mais brillant est le jour, drôle de spécimen.
J’avais l’habitude de me réveiller et de courir avec la lune.
Ma vie se résumait au soir, où je saluais les étoiles avec des brunes.
Puis j’ai rencontré cette fille, elle a pris soin de moi, m’a bercé et élevé jusqu’au ciel.
Elle s’est approchée de moi, avec une rose sur la poitrine.
Une lune empourprée danse sur ses cheveux qui m’égratignent.
Elle a traversé la mer à la nage pour me redonner des étincelles.
Elle m’a trouvé des trésors lorsque mes yeux tournaient au venin.
C’est une hirondelle qui est venu lorsque les vagues me tenaient la main.
Cette fille sans prénom au parfum sucré m’a sauvé.
Sauvé de la harpe du vent et d’un tourbillon de neige.
Son rire résonne encore et je hais le silence pourpre qui pourtant m’allège.
Quelle ne fasse pas comme moi, mentir, tricher et voler.
Elle a survécu au rugissement des océans tel un aigle.
Pour prendre en assaut le ciel et réussir à rendre la lune aveugle.
©Dorian Bilquart
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