| Petite fable affable Dure et raide comme une lambourde, une palourde De l’espèce lourde d’esprit et de corps balourde, Voulut s’acheter, cette gourde, un bel avenir Sachant trop bien quel était son seul devenir En se faisant bénir, matin, à grande eau, à Lourdes. Sourde à tous ceux qui lui disaient que c’est là bourde Ou folie, et voudraient par trop la circonvenir De conseils visant à ses rochers la retenir, Elle ensable ses esgourdes. Puis cette cougourde, Disant ne craindre ici-bas ni tourde ni falourde Annonça une date. Comme ça. Pour prévenir. À réaliser son rêve, elle allait parvenir ! Elle fit donc valises et bouquets de coquelourdes Mais faute de pied, las, ne put franchir sa lourde… Moralité dont elle aurait du se souvenir : « Aie l’ambition à laquelle tu peux parvenir ! » © Christian Satgé – décembre 2018 |
Mince.. Pas de pied, pas de chance.
Fallait y penser avant. Quelle gourde, elle n’avais pas que les esgourdes d’ensablé! le corps aussi !
Tés frais, j’aime
Anne
Merci Christian quelle muse! Bravo très bel écrit profond et captivant
Douce soirée
Mes amitiés
Fattoum.
Et ourdir des ambitions aux mollusques c’est peut-être raisonner comme un pied ! Je ne dis évidemment pas cela pour vous Christian mais pour ceux qui oseraient tenter de vous imiter ! Belle histoire de gourde. Merci.