Je visionne au loin un baiser
Qui s’envole comme les lèvres
D’un doux matin illuminé
Par ta féminité, par ma fièvre.
J’en lève le rideau étourdi
Par ces complaintes amoureuses
Hors d’un contexte abasourdi
Par les prières et la faucheuse.
Je t’imagine semblable aux autres
À la différence que pour une fois
Je clamerai d’une voix roque
Une douce mélodie qui se dévoie.
Non je n’ai pas rêvé
Tu es là avec ce prologue
Accoudés que nous fument sur le passé
Dont je ne veux point voir l’épilogue !
14 janvier 2017
J'habite au Québec, à Montréal plus précisément.J'ai découvert à l'âge de 15 ans mon amour des lettres. À la bibliothèque du lycée, j'ai d'abord dévorer les bouquins avant de fignoler ma plume. J'ai aussi depuis comme vous le constaterez fait mon chemin dans cette vie empruntée aux aléas des caprices qui en contrôlent l'existence. Certes j'épluche les lettres tant bien que mal et tant pis, cela me convient parfaitement. Alors me voici sans fioritures et dans mes expressions les plus simples. Voilà donc ma description du fouillis par lequel chacun d'entre nous s'abandonne inéluctablement.
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Vivre l’instant présent, avancer sans se retourner sous peine de se casser la gueule, mais ne pas l’anticiper pour ne pas le gâcher.
Belle lecture.
Bel écrit.
@nne