Un oiseau muré dans son sommeil,
dans son silence aussi,
piaffe, emprisonné dans sa geôle,
dans sa cage suspendue au ciel,
telle une toile d’araignée qui scintille,
une cithare dont l’oiseau bleu
pince les cordes encore humides,
ruisselantes de rosée.
Sa cage est un échiquier,
enchevêtré de ciel et de terre,
de mer et de lumière,
de silence et du cri rauque de l’été.
L’oiseau tambourine
à ses barreaux de soleil
Il souhaite être libre,
mais avant qu’il ne puisse
sortir dans l’air tiède,
la nuit noire tombe,
brise ses ailes qui s’effritent
en lambeaux de ciel bleu,
La nuit noire tombe sur la mer
qui s’étire infinie, à tire d’aile.
© Alix Lerman Enriquez – 17/04/2018
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Bonjour Alix merci ce beau partage,
j’aime ma lecture
Agréable journée
Mes amitiés
Fattoum.